Rose-Marie Arrivé

Ma philosophie

L’éveilleuse de mots

Pour moi, animer un atelier d’écriture c’est avant tout recevoir des gens et les aider à être ce qu’ils sont. Comme dans les stages de
clown que j’anime, je guide les participants vers une part d’eux même qui n’a pas encore trouvé son chemin d’expression, ou bien j’emmène un peu plus en avant celui qui est déjà dans cette voie. Pour cela j’ai ma valise remplie de mes nombreuses expériences.
Ma vie, les rencontres, les échanges, les épreuves ont été mon école. Je mets au service de l’autre mon intuition, mon imagination, mon goût pour l’humain, ma nature d’éveilleuse de talent. J’aime à chercher les portes de la création, tendre la clef, offrir le tremplin de la créativité. Je ne force rien, j’invite et je propose, j’encourage, il n’y a pas d’erreur, de bon ou de mauvais, il y a un cheminement propre à chacun. Tous les clowns ne font pas rire, tous les écrivains n’écrivent pas de roman. L’important est de découvrir en soi cette possibilité de dire par l’écriture, de s’exprimer et d’aller cheminer dans notre imaginaire, inventer un monde, des histoires et y être profondément nous-même. L’écriture nous raconte même dans la fiction. L’écriture n’a pas de limites, tout y est permis, on peut tout y inventer. Mes outils sont des jeux, la détente, la bonne humeur. L’important est de passer un bon moment et surtout d’avoir découvert un envie, un goût, une satisfaction nouvelle, Le sentiment d’avancer dans sa vie tout en s’amusant.

Photo de profil de Rose-Marie Arrive intervenante La Fontaine de la Vie

Mon histoire

J’ai grandi dans une maison où il y avait beaucoup de livres, de magazines, nous étions abonnés aux revues enfantines puis de jeunesse. C’est ce qui a ensemencé mon goût pour l’écrit et nourri mon imaginaire. Enfant très solitaire, j’ai rapidement trouvé dans l’écriture un moyen de m’exprimer et de partager. Adolescente, j’avais des correspondants dans le monde entier. Ecrire n’était pas seulement me raconter, c’était aussi lire l’autre, son mode de vie, ses pensées. J’ai eu des échanges épistolaires toute ma vie, amis, famille, courrier de Bovet (avec un prisonnier).En 1990 je découvre les ateliers d’écriture de Claude Pommera à Rouen. Je vais participer à ses ateliers pendant 5 ans, puis je commence à animer moi-même des ateliers, à la maison Saint-Sever puis dans la bibliothèque à Morgny-la- Pommeraye. Enfin, j’ouvre mes ateliers chez moi, puis dans des résidences pour personnes âgées. Je vais suivre pendant 2 ans une femme envoyée par Claude Pommera qui veut faire un livre sur son histoire de couple pour la dépasser ; nos séances se composent ainsi : lecture de ses textes, recherche de ce qui doit en ressortir, les émotions qu’elles avaient complètement évincées, puis j’écrivais. Elle a produit son livre et surtout elle s’est libérée. De ce travail naît ma volonté d’ouvrir les ateliers d’écriture individuelles. Parallèlement j’écris des textes pour ma famille pour dénouer des non-dits. Je m’appuierai sur mes textes pour approfondir mon analyse avec un psychothérapeute. Puis je suis éditée en édition jeunesse chez Nathan avec « Sur les genoux de Mamou » chez Bayard dans Les Belles Histoires avec « Mon ami Goulu ».D’autre port que je pratique le clown et l’enseigne, je peints et j’expose à l’occasion sans oublier ma formation de magnétiseuse à la Fontaine de la Vie.Toutes ces activités comportent le lien à l’autre et à l’éveil de son bien être.